photo: S. Ouradou

jeudi 29 mars 2012

Front de Gauche : grand meeting de campagne de Patrick Braouezec et Carinne Juste



Venez nombreux au grand meeting de campagne de lancement des Législatives pour partager avec nos candidats sur la 2 ème circonscription, Patrick Braouezec et Carinne Juste :



Vendredi 30 mars

à 18h30

 
à la Bourse du travail de Saint-Denis
 
 

PLACE AU PEUPLE



Et retrouvez toute l'actualité de la campagne sur le site braouezec2012.fr

lundi 19 mars 2012

Oui aux collèges, sans résignation ni chantage aux partenariats public - privé (PPP) : notre groupe a donc voté contre les PPP

A ce jour, la somme due par l’Etat au département de la Seine Saint-Denis au titre des transferts de charge depuis 2004 a atteint le milliard à la fin 2011. Cette situation qui s’aggrave d’année en année, ampute le budget de notre département et ne permet plus à notre collectivité de répondre aux besoins des habitants, notamment en matière de construction, reconstruction et réhabilitation de collèges.

Pourtant, la question de la hausse de la démographie nous oblige à faire face à l’urgence et donc à prendre des décisions budgétaires lourdes au détriment d’autres investissements tout aussi importants.

Nous refusons de nous résigner à la méthode consistant à couper dans la culture, le sport, le social sans engager une bataille collective, citoyenne contre les véritables causes de cet étranglement budgétaire. De ce point de vue, nous ne partageons pas la position fataliste de Claude Bartolone et sa décision de recourir massivement aux partenariats public/privé dans le cadre du Plan Exceptionnel d’Investissement en faveur des collèges.

Nous avons dit dès octobre 2010 que nous refusions les PPP et que nous voulions travailler à d’autres solutions. Nous n’acceptons pas le chantage qui consiste à affirmer que si nous refusons les PPP il n’y aura pas de collèges construits et que nous en serions responsables. Nous considérons que la concertation de notre groupe, partie prenante de la majorité départementale était indispensable dès le départ de la réflexion et non quand le projet était ficelé. La concertation des syndicats d’enseignants et ceux du Conseil général, des associations de parents d’élèves a été insuffisante. Les inquiétudes, les demandes du Comité Technique Paritaire de notre collectivité, du Conseil Départemental de l’Education Nationale, opposés au recours aux partenariats privés, sont restées lettre morte.

Les solutions proposées aujourd’hui coûteront plus cher à notre collectivité que celles qui auraient pu être trouvées par le biais du service public si de véritables moyens avaient été mobilisés pour privilégier cette option. Pire, elles introduisent plus encore la sphère privée dans le secteur public alors que d’autres choix auraient été possibles.

En séance départementale, nos 13 élus ont donc voté contre le recours au PPP pour la rénovation et la construction des collèges.

lundi 12 mars 2012

Nous demandons le report de la séance du 15 mars du Conseil général sur les partenariats publics / privé

Le jeudi 15 mars 2012, les conseillers généraux de Seine Saint-Denis sont invités par le Président Bartolone à se prononcer sur l’approbation des contrats de partenariat public/privé pour la construction et la reconstruction de 12 collèges dans le département. Ce projet engagerait notre collectivité dans un investissement financier massif de 623 millions d’euros sur 20 ans.

Les partenariats public/privé ont été fortement critiqués dans la presse ou au sein des parlementaires de gauche et pour certains même, de droite. Des cas comme celui de l’Hôpital sud francilien de Corbeil-Essonnes témoignent de nombreuses dérives financières sur ce type de contrats. A l’étranger, le Royaume Uni ou le Canada, où le recours aux partenariats public/privé était largement privilégié depuis 20 ans, font machine arrière sur ce type de procédure, constatant une augmentation des prix allant jusqu’à 70% du budget initialement prévu.

Les arguments qui sont développés devant nous pour justifier malgré tout un recours au privé reposent sur 3 axes principaux :

- Il y aurait urgence à construire tous ces collèges au vu de l’extension démographique de notre département
- Les travaux en PPP seraient plus rapides
- Le recours au PPP serait moins cher que la Maîtrise d’Ouvrage Public et nous n’avons pas les moyens de payer plus.

A écouter ces arguments, on se demande pourquoi donc construire encore certains collèges en maîtrise d’ouvrage public si le privé offre des solutions plus rapides, moins chères et plus efficaces !