photo: S. Ouradou

mardi 25 mai 2010

La Seine-Saint-Denis matraquée - Département en danger !

Voici la pétition que nous lançons sur Saint-Denis avec mon collègue Bally Bagayoko. Vous pouvez l'imprimer, la faire signer autour de vous et me la remettre à un des points rencontres que nous organiserons ou à une de mes permanences du samedi matin.
Plus nous serons nombreux à la signer, plus le gouvernement devra entendre notre voix...

Depuis 2004 l’Etat doit 640M€ au 93.
Cette année il supprime la taxe professionnelle.
Les finances du Conseil général sont asphyxiées.

Des coupes dans les politiques de solidarité sont prévues :
- c’est le remboursement à 50% de la carte imagin’R de nos enfants ;
- c’est l’aide à l’acquisition d’un ordinateur pour les collégiens de 6ème ;
- c’est les nouveaux emplois tremplin dont ont besoin les associations sportives ou culturelles de la ville ;
- ce sont les subventions de résorption de l’habitat dégradé pour les copropriétaires en difficulté,….

NOUS, DIONYSIENS, RECLAMONS AU GOUVERNEMENT AU MOINS 75M€ POUR NE PAS FAIRE PAYER AUX HABITANTS LA POLITIQUE DE SARKOZY.

Téléchargez la pétition ici

jeudi 6 mai 2010

Plus forts ensemble N°3

Voici le nouveau numéro de "Plus forts ensemble", ma lettre d'information de conseillère générale du groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche.

Téléchargez ici

mercredi 5 mai 2010

Poursuivre l’action, Une question de courage politique et de dignité pour les séquanodionysiens

Depuis le début de la discussion budgétaire, nous sommes persuadés de l’impossibilité d’équilibrer les comptes, tant les coupes à opérer sont lourdes et inacceptables socialement.
Nous réclamons donc depuis le départ un budget en déséquilibre : c'est-à-dire un budget qui maintient les dépenses sociales pour répondre aux besoins, et s’équilibre par une recette exceptionnelle de l’Etat, représentant une partie des 640 millions € qu’il nous doit.

Non à un budget qui ajuste les dépenses aux maigres recettes qui nous restent !
Le président du Conseil général, Claude Bartolone, a fini par en accepter le principe. Le Conseil général de Seine Saint Denis vient de voter son budget 2010 en déséquilibre, incluant la demande d’une subvention de l’Etat de 75 M€, pour équilibrer dépenses et recettes.
Pourtant, avec notre groupe, nous nous sommes abstenus : pourquoi ?

Téléchargez l'intégralité du communiqué de Florence Haye et Bally Bagayoko

mardi 4 mai 2010

Mon intervention à la séance du 8 avril 2010 sur le budget du Conseil général

Monsieur le président, chers collègues, comme l'ont expliqué mes collègues de la majorité, nous savons bien dans quelles difficultés financières nous nous trouvons du fait du désengagement de l'Etat, des transferts de compétences mal compensées, de la suppression de la taxe professionnelle ou encore du maintien du ticket modérateur.
A ces coups portés par le gouvernement, se rajoute la crise économique et sociale qui touche très durement les habitants de la Seine-Saint-Denis. Comme le rappelait le Président de l’assemblée des Départements de France, les collectivités territoriales doivent avoir les moyens d'être un amortisseur social.
Par ailleurs, la campagne des régionales a porté fortement sur le rôle des collectivités comme bouclier social ou comme acteur de progrès social face aux politiques toujours plus libérales du gouvernement Sarkozy. Dans ces conditions, notre collectivité territoriale se doit de garantir les services utiles à la population et ne pas en rabattre sur toutes nos politiques qui sont indispensables au quotidien. Ce combat doit être porté fort pour obtenir l'argent que l'Etat doit aux Sequano-dionysiens.

lundi 3 mai 2010

La culture en danger

Le 19 décembre, à l’initiative de Claude Bartolone, Président du Conseil général et Député de la Seine-Saint-Denis, en présence de Jack Ralite, Sénateur de la Seine-Saint-Denis, plus de 200 acteurs culturels du département se sont réunis pour lancer le mouvement national de mobilisation "La Culture en danger".

http://www.lacultureendanger.fr/

dimanche 2 mai 2010

Mon intervention à la séance du 18 juin 2009 sur la réussite éducative

Monsieur le Président, Chers collègues, je voudrais en premier lieu replacer nos efforts en termes de réussite éducative dans le contexte politique national. Les politiques gouvernementales conduisent à la sape systématique de l'ensemble du service public avec, entre autres, dans l'Education nationale, la suppression de plus de 10 000 postes à la rentrée prochaine.
Ce désengagement continu et violent de l'Etat sur les politiques éducatives sous couvert d'économies budgétaires est et sera lourd pour l'avenir de nos enfants. Tout le monde connaît l'enjeu essentiel de la transmission, du partage des savoirs, de l'ouverture de l'enfant au monde qui l'entoure, à sa complexité, à l'accès aux cultures… bref, de préparer son avenir dans les meilleures conditions.
Comment imaginer qu'avec moins de professeurs, moins d'adultes dans les établissements, on puisse répondre à ces enjeux d'éducation ?

samedi 1 mai 2010

Odyssée Jeunes au Conseil général: Quand BNP-Paribas finance les voyages scolaires

Le Conseil général a signé un accord avec BNP Paribas pour financer les voyages scolaires des collégiens de Seine-Saint Denis. Ce sont 3 Millions d’€ sur deux ans que la banque va fournir pour ce projet.
Cette opération pourrait séduire certains, mais notre département ne peut faire le choix de partenariats avec des groupes privés tel que TF1 et aujourd’hui BNP Paribas qui contribuent à une forme de marchandisation de l’Ecole.
Que le Conseil général participe à la mise en place d’activités extrascolaires nous y sommes favorables car il est certain que les voyages scolaires à l’étranger favorisent l’apprentissage des langues étrangères et participent aussi à l’acquisition d’une culture de découverte et d’ouverture aux autres.
Mais alors que l’Etat déserte le champ éducatif (moins de crédits, suppression de 50000 postes en trois ans), il serait naïf de croire que BNP Paribas s’implique dans des projets éducatifs par simple philanthropie. Le gouvernement a décidé de supprimer la taxe professionnelle, principale source financière des départements, qui se retrouvent en grande difficulté financière. Nous portons d’autres choix pour la réussite de nos collégiens en maintenant les priorités budgétaires tel que l’aide à l’achat d’un ordinateur pour les élèves de 6ème, le remboursement à 50 % de la carte imagin’R, la poursuivre la lutte contre le décrochage scolaire et la mise en place d’Espaces Numériques de Travail. Le partenariat avec BNP Paribas ne règlera en rien les problématiques éducatives de notre département. Nous devons mener une réelle bataille pour la défense des services publics et la défense d’une Ecole laïque.