Après 10 ans de gouvernements de droite et de politiques
d’austérité, la situation de notre
département est catastrophique tant au plan social qu’au plan financier.
Tous les indicateurs sociaux explosent et la situation de nos finances se
dégrade d’autant, plus de 60% de nos dépenses étant sociales et non compensées
à ce jour en totalité. L’écart explose entre les prestations sociales que
nous versons et le remboursement par l’état : on prévoit un écart de 300
millions rien que pour 2013 !
La situation créée et laissée par la droite imposait de
reprendre ce « budget militant défendu par un département militant »
que proposait le Conseil général, Claude Bartolone, alors Président, se
prononçant lors du vote du budget 2012 pour « zéro fiscalité en plus pour les contribuables de
Seine-Saint-Denis, parce que c’est juste socialement. Avec la montée des prix
de l’essence, de l’électricité, du gaz, avec la dégradation de la prise en
charge des frais de santé, avec les risques qui pèsent sur l’envolée des prix,
si par malheur la TVA
devait être augmentée, je refuse que le Département prélève un euro
supplémentaire sur les ménages de Seine-Saint-Denis (…) qui ne sont en rien
responsables de la crise. »
Une hausse des impôts n’est pas plus acceptable aujourd’hui.
Or, le budget présenté ce 21 mars
au vote de l’assemblée départementale contient une forte augmentation de la
fiscalité. Ce qui nous conduit à une hausse de 30 % depuis 2008. Et pour
atteindre l’équilibre budgétaire, la majorité socialiste a proposé de nouvelles
coupes dans les dépenses au service des habitants touchant les crèches, la Culture , le Sport, le
Fonds solidarité logement.
Ce n’est ni à la hauteur des besoins de la Seine-Saint -Denis et
de ses habitants, encore moins des attentes suscitées par les élections de Mai-juin
2012.