Le gouvernement veut faire passer en force à l’Assemblée nationale le projet d’une « Métropole du Grand Paris », centralisée, non démocratique et excluante, qui rabaisse les citoyens au statut d’administrés d’une technocratie lointaine, supprime les communautés d’agglomération, et relègue les communes au rang de mairies de sous arrondissements parisiens.
L’avenir de 12 millions de Franciliens se déciderait sans eux. Saint-Denis, première ville de Seine-Saint-Denis ne peut l’accepter.
Rabaisser les communes, c’est laisser le champ libre aux forces du marché pour spéculer sur le prix du foncier, éloigner toujours plus les ménages modestes et achever de les chasser de la première couronne comme ils l’ont été de Paris.
Supprimer les communautés d’agglomération comme Plaine commune, seules en capacité par leur dynamisme de rééquilibrer la métropole, c’est programmer l’aggravation des inégalités sociales et territoriales.
Confisquer les pouvoirs que les municipalités exercent par mandat direct des citoyens, c’est créer un monstre technocratique, sans légitimité démocratique qui prendra ses décisions par-dessus les communes et leurs habitants.