Le mouvement social pour les retraites est d’une ampleur exceptionnelle. Il porte l’exigence d’un débat pour une autre réforme. Tout le monde l’a bien compris, reculer l’âge de départ à la retraite précarisera toute la population : les jeunes qui éprouvent déjà d’immenses difficultés pour accéder à l’emploi, les salariés qui devront travailler plus longtemps pour des pensions à la baisse. Toute la population… sauf les amis du Président : grandes fortunes, patronat, compagnies d’assurances.
Comme citoyenne et comme élue, je participe à ce mouvement social. Nous sommes nombreuses dans les grèves et les manifestations, parce que cette loi va encore durcir les difficultés des femmes, et donc leur dépendance. Cette attaque de la droite est dans la lignée d’autres. C’est le cas des coups portés au service public de la santé. Les hôpitaux sont réorganisés autour des logiques de marché, certains d’entre eux ferment, la médecine générale est désorganisée, les déremboursements de soins et de médicaments sont croissants. Les couches populaires doivent de plus en plus renoncer à des soins. Le service public de l’éducation aussi est frappé par cette politique au rabais que voudrait instaurer la droite. Les services payants se développent : écoles privées, entreprises de soutien scolaire, voyages linguistique… Faudra-t-il bientôt être milliardaire pour apprendre ?
Face à cette droite qui ne connaît que la violence pour réprimer les révoltes, la gauche a une responsabilité : être à l’image du mouvement social, rassemblée sur des bases émancipatrices, résolument de gauche et porteuse d’avenir pour chacun. Cette union est notre force, celle qui fait vaciller les puissants. C’est le sens de mon engagement à vos côtés, dans les luttes et au Conseil général.
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