photo: S. Ouradou

vendredi 25 mars 2011

Lettre de Didier Paillard, Maire de Saint-Denis, aux Dionysien-ne-s


Madame, Mademoiselle, Monsieur,

Une abstention massive et le vote Front national ont marqué le 1er tour des élections cantonales. Il en est, hélas, de même à St Denis.

C’est le signe que notre démocratie est malade.

Je m’en inquiète car ce n’est pas fidèle au Saint-Denis que nous connaissons, que nous aimons. Il nous faut réagir.

Il y a danger quand le FN arrive à détourner la colère et à profiter de la souffrance.

Face à la crise, quand de plus en plus d’entre nous sont touchés, ce sont des réponses solidaires et concrètes qu’il faut apporter.

La crise est finie pour les entreprises du CAC 40 qui ont réalisé 82 milliards de profits en 2010. Ele ne l’est pas pour les 7,8 millions de personnes qui vivent en France avec moins de 950 € par mois. Les plus puissants, responsables de la crise, accablent le plus grand nombre et pillent l’environnement.

C’est de cela dont notre société est malade. Injustices et violences font monter la tension.

Chaque jour comme Maire je le ressens dans la ville.

Avec l’équipe municipale représentative de la diversité d’origines et d’engagements à gauche, républicains, communistes, socialistes, écologistes et associatifs, j’agis pour conforter les Dionysiens, construire des solutions innovantes pour mieux aider et accompagner chacun dans ses attentes.

Saint-Denis se développe, se transforme, ce n’est pas l’effet du hasard.

C’est l’histoire et la force de cette Ville de relever tous les défis. Avec chaque Dionysienne, chaque Dionysien, je partage cette fierté que nous pouvons avoir de notre Ville.

Certainement devons nous travailler toujours plus à ce que le développement de la ville se concrétise mieux dans la vie quotidienne et dans le droit de chaque jeune à construire son avenir. C’est un combat difficile et de tous les instants tant la politique de la droite est néfaste et ne nous épargne pas.

Oui, c’est difficile, il serait malhonnête de le cacher et de recourir à la démagogie. Ce n’est pas ma conception.

C’est pourquoi, j’ai besoin à mes côtés dans ce combat pour Saint-Denis, après Michèle Mitolo et Claudie Gillot-Dumoutier, d’une Conseillère générale qui contribue par sa connaissance des dossiers et son implication dans la vie municipale, à défendre les intérêts et porter les projets de Saint-Denis au Département.

J’attends aussi beaucoup pour notre ville et ses habitants d’une victoire de la gauche en 2012, porteuse d’un changement profond de politique.

La gauche doit être cette fois à la hauteur des attentes et offrir une alternative crédible et radicale à la politique de la droite en s’attaquant sans concessions aux forces de l’argent.

La candidate distancée au 1er tour, en se maintenant contre Florence Haye, porte la responsabilité de brouiller cet espoir en la Gauche, en se trompant de combat.

Dans ces conditions, je le dis clairement, le risque est grand de voir, à Saint-Denis, un conseiller général élu avec des voix de droite et d’extrême droite. Les appels en ce sens de représentants de la droite locale doivent nous en faire prendre conscience.

Pour le Maire que je suis, pour notre Saint-Denis, ville rude et généreuse aux fortes traditions humanistes et de luttes pour les avancées sociales, ce n’est pas envisageable.

Solennellement, je vous appelle à dépasser les calculs politiciens et à porter massivement vos voix sur votre Conseillère générale, Florence Haye et son suppléant Hanafi Aouragh, légitimés au premier tour comme candidats pour rassembler la gauche.

Unis et solidaires, poursuivons ensemble le changement à Saint-Denis pour tous et pour chacun.
 
A chacune et à chacun de construire l'avenir de notre ville,
Votons Florence Haye et Hanafi Aouragh.
Bien à vous.
 
Didier Paillard
Maire de Saint-Denis

1 commentaire:

  1. bravo florence merci didier et tous ceux qui ont menés une trés bonne campagne auprès de flo merci à tous . henri

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