photo: S. Ouradou

samedi 28 avril 2012

Rassemblement jeudi 3 mai en Mairie pour appeler à voter François Hollande et battre Sarkozy


Voici notre appel, d'élus municipaux de gauche, à voter François Hollande le 6 mai prochain. Vous trouverez aussi le lien pour télécharger l'appel de Patrick Braouezec, député, et de sa suppléante Carinne Juste, afin de se rassembler au second tour sur le vote François Hollande puis de continuer la forte dynamique de gauche sur la ville en votant Front de gauche à la Législative du 10 juin prochain. Vous trouverez sur l'appel les résultats du 1er tour de la Présidentielle sur la 2ème circonscription de Seine-Saint-Denis.

Le 22 avril, plus de 72% des Dionysiens ont voté pour les candidats de gauche. Dans notre ville, la candidate du FN a recueilli moins de 10 %. Ces résultats marquent la volonté claire de la population de mettre fin au pouvoir de la droite et de refuser les propositions d’exclusion et de haine de l’extrême-droite.
Après cinq ans de gouvernement, la droite a remis en cause nos libertés et nos droits sociaux, affaibli notre économie et rendu la vie de millions de citoyens plus dure. Il est vraiment temps de tourner la page.

C’est pourquoi, le vote de gauche massif du 1er tour doit s’amplifier le 6 mai.

Le 6 mai, nous, élus municipaux, communistes, FASE, PS, PRG, MRC, EELV et de gauche, quels qu’aient été nos votes au premier tour, nous nous retrouverons pour battre Nicolas Sarkozy en votant pour François Hollande.



Tout en assumant nos choix de 1er tour, nous appelons les Dionysien-ne-s à ce vote de rassemblement.



Pour Saint-Denis, nous sommes persuadés que ce vote sera un point d’appui pour l’indispensable rassemblement de la gauche en faveur d’une ville et d’une société plus juste et plus solidaire à l’égard de tous.


Le maire, Didier Paillard, et les deux présidents de groupe de gauche du conseil municipal, Laurent Russier et Georges Sali, appellent l’ensemble de ceux qui souhaitent manifester leur détermination à faire élire un président de gauche au 2nd tour, à se réunir :




jeudi 3 mai 2012 à 19h
salle des mariages à l’Hôtel de Ville


Didier Paillard – Patrick Braouezec – Florence Haye – Bally Bagayoko – Arezki Ammi – Elisabeth Belin – Sam Berrandou – Mathilde Caroly – Marie-Alice Clain - Josiane Comet – Suzanna De La Fuente – Julienne Faleyras - Lynda Fellahi – Nadia Ghassab – Rose Gomis - Gilles Gueguen – Zohra Henni – Jerôme Jurjevic - Martine Kerhouas-Lasser – Francis Langlade – Monique Lejeune – Maud Lelievre – Virginie Le Torrec – Muriel Mension - Madjid Messaoudene – Christophe Mezerette - Jaklin Pavilla – Stéphane Peu – Françoise Perrot – Virginie Poujol – Stéphane Privé - David Proult – Pierre Quay-Thevenon – Cécile Ranguin – Hakim Rebiha – Michel Ribay - Françoise Roblin – Laurent Russier – Georges Sali - Fabienne Soulas – Patrick Vassallo – Abdelmadjid Wannas - Chérifa Zidane -



Déclaration du Maire Didier Paillard après les résultats du 1er tour de la Présidentielle

Mesdames et Messieurs, chers amis,


Je veux tout d’abord remercier l’ensemble des Dionysiennes et des Dionysiens qui ont exercé leur droit de vote ce dimanche 22 avril 2012.
 
Les citoyens de Saint-Denis nous ont adressé trois messages principaux. Le premier est celui du vote massif pour la gauche et du rejet de la droite et de l’extrême droite, dont la candidate fait à Saint-Denis moitié moins qu’au niveau national.

Saint-Denis a voté à gauche à plus de 70%, soit 16% de mieux qu’au premier tour en 2007.

La droite Sarkozy est largement battue. Au niveau national, le vote est marqué par une forte poussée du Front national qui réalise son meilleur score. Cinq ans de gouvernement d’une droite de moins en moins républicaine, ont favorisé la progression des idées de division et de haine. Le danger est réel et renforce nos responsabilités pour y faire barrage.
 
J’appelle chacun et chacune à se rassembler pour battre le candidat de droite Nicolas Sarkozy en votant dimanche 6 mai pour le candidat de gauche arrivé en tête François Hollande.
 
Par la mobilisation, il nous revient de donner tout son contenu et toutes ses exigences à ce rassemblement.
 
La première mobilisation du monde du travail aura lieu le 1er mai.
 
Aussi, nous serons nombreux dans la manifestation unitaire contre l’austérité à l’appel des syndicats, pour faire entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des demandeurs d’emplois, des jeunes, des retraités, pour exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde et faire reculer la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme.
 
Il nous faut nous rassembler à gauche, mais il ne suffira pas de changer de président de la République.
 
Le deuxième message de ce premier tour est celui de la responsabilité de la gauche.
 

jeudi 19 avril 2012

Elu-e-s de Saint-Denis, le 22 avril, nous voterons Jean-Luc Mélenchon

Voici notre appel - à télécharger - à voter Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche ce dimanche pour le 1er tour de la Présidentielle.
Car c'est d'une véritable alternative de gauche et d'un changement profond de politique dont nous avons besoin après 5 ans de présidence Sarkozy.



Appel à voter Mélenchon

dimanche 1 avril 2012

Mon intervention sur la culture lors du vote du budget 2012 du Conseil général


Lors de la séance, je suis intervenue au nom du groupe pour contester les choix faits par Claude Bartolone et son groupe sur le budget de la culture. Entre le moratoire de 3 ans sur les aides aux villes en terme d'investissements culturels et les baisses de subventions pour de trop nombreuses associations, c'est la richesse de notre tissu culturel qui est affaiblie. Voici mon intervention.

M. le Président, cher-e-s collègues, mesdames, messieurs,

Je souhaite intervenir pour faire part de notre très grande préoccupation concernant un secteur sensible, celui de la culture.

La culture est un élément essentiel de la vie, c’est elle qui construit le monde, lui donne un sens, réunit et rassemble. Elle est au cœur de l’émancipation humaine, de la démocratie. Elle donne donc sens à notre action publique et ne peut être un supplément d’âme, que l’on sacrifierait les premières difficultés venues.

Notre département est riche de sa jeunesse, de sa diversité, de son histoire, de ses souffrances, de ses révoltes, de ses réussites. Plus encore ici qu’ailleurs, la culture aide à ce que l’héritage ne soit pas subi mais au contraire devienne une force pour nous et nous serve à construire une culture commune.

La culture, c’est donc autant l’art, la création que la dimension quotidienne de compréhension et de maîtrise du monde. C’est la raison pour laquelle la place de l’artiste et du créateur est aussi fondamentale.

C’est ce qu’ont toujours compris les collectivités territoriales, qui en dehors de toute question de compétence générale, ont porté le financement de la culture comme élément constitutif de leurs politiques.

Ici, en Seine-Saint-Denis, depuis des décennies, c’est cette idée centrale de l’émancipation humaine qui a toujours porté les élus du département à soutenir une politique culturelle ambitieuse.

Celle qui fait encore aujourd’hui de la Seine-Saint-Denis un carrefour culturel reconnu et essentiel en France. Celle qui permet de toujours lier la proximité avec les artistes et l’accès du plus grand nombre aux biens culturels, de lier ce territoire et la création artistique.

Des structures telles que les Centres dramatiques nationaux, les festivals , le nombre infini d’artistes en Seine-Saint-Denis inventent d’autres choses que la « culture pour chacun » porté par N. Sarkozy où la créativité laisse place à la consommation de produits rentables et standardisés.
Les origines culturelles et sociales des habitants de notre département sont aussi le levain de cette créativité et ici la création et la pensée ont à voir avec le mélange, le partage, l’espoir derrière des vies chaotiques, ont à voir avec la combativité et l’idée d’une culture pour tous de haut niveau.

Les réformes successives du gouvernement Sarkozy restreignent considérablement les finances des collectivités locales et particulièrement celles de notre département.

Elles remettent lourdement en cause la clause de compétence générale, permettant à chaque collectivité de porter haut et fort ses choix politiques.

Budget 2012: un vote de résistance et d'espoir


Voici le communiqué du groupe pour expliquer notre abstention sur le vote du budget 2012 du Conseil général. Le combat ne fait que continuer pour obtenir du gouvernement le remboursement du milliard d'euros qu'il doit à la Seine-Saint-Denis depuis les transferts de 2004 et pour que le groupe socialiste comprenne que l'on ne peut continuer à faire payer aux Séquano-Dionysiens les choix dévastateurs socialement de Nicolas Sarkozy.




C'est le plus mauvais budget départemental depuis la loi de décentralisation. L'empreinte des politiques menées depuis 10 ans par la droite est sans conteste ce qui marquera ce budget 2012. A tel point que les 11 élus UMP et Nouveau Centre auraient pu en réclamer la paternité si la RGPP avait été de la partie, comme ils n'ont cessé de la réclamer.
Les collectivités locales sont asphyxiées. Pour notre département, c’est un endettement de 1 milliard €. Ainsi notre groupe a vivement critiqué les coupes effectuées tous azimuts en matière culturelle, sportive, de prévention spécialisée, d'aide aux personnes plus fragiles et aux personnes âgées, avec le moratoire de 3 ans sur les investissements imposé aux villes. Tout comme il s’est opposé la semaine dernière au PPP pour la construction et la rénovation des collèges. On peut d’ailleurs s’interroger sur les motifs qui ont amené le groupe de droite à voter avec le groupe socialiste pour ce processus !
Face à ce saccage de l'action publique départementale, deux solutions sont envisageables : résister ou accompagner. Notre groupe a fait le choix de la résistance en exprimant de vives critiques: Florence Haye sur la Culture, Bally Bagayoko sur la Prévention Spécialisée, Azzedine Taïbi sur les 14 équipements sportifs programmés en 2011 et passés à la trappe du moratoire infligé aux villes, Jean Jacques Karman sur l'injustice de la dette. Tout comme Josiane Bernard sur le développement durable, obtenant le retrait de la hausse prévue sur la taxe d'assainissement.
Pierre Laporte, président du groupe a fortement regretté l'inertie du président Claude Bartolone qui n'a pas pris, cette année, la tête d'un budget de révolte qui aurait pu encourager la mobilisation citoyenne. Et pourtant, rien n'est possible sans elle !