photo: S. Ouradou

dimanche 28 octobre 2012

Réseau de transport du Grand Paris : l'Etat doit verser le milliard d'euros programmé

Voici l'intervention que j'ai faite lors de la réunion exceptionnelle organisée au Conseil général le 10 octobre dernier.


Monsieur le Président, chers collègues, Messieurs et Mesdames les Maires et élus,

 Pour ma part, en tant que conseillère générale et adjointe au maire de Saint-Denis, je souhaite intervenir sur les questions du Grand Paris qui touchent plus particulièrement le territoire de Plaine Commune et la ville de Saint-Ouen (qui comme vous le savez intègrera la communauté d’agglomération en janvier prochain)  

 Nous avons donc appris la semaine dernière, contrairement à ce qui était acté dans l’accord conclu entre l’Etat et la Région le 26 janvier 2010, que le gouvernement n’avait pas inscrit le 1er milliard d’€ de dotation dans son budget pluriannuel 2013-2016.

 C’est pour cette raison que le Président du Conseil général a souhaité réunir l’ensemble des élus du département….et je l’en remercie 

 Les élus de Plaine Commune, dès le début des concertations sur ce projet, se sont prononcés en faveur de la double boucle du réseau de Transport du Grand Paris affirmant la nécessaire convergence des deux projets du Grand Paris et de l’Arc Express – qui correspond aujourd’hui à la ligne dite « Rouge » (càd la boucle en métro automatique autour de Paris), et à la ligne Orange qui traverse le département de la Seine-Saint-Denis.

 La ligne Rouge du Réseau de Transport du Grand Paris qui rend possible les liaisons entre pôles économiques et bassins d’emploi (Roissy, La défense, Pleyel,…) est complémentaire de la ligne orange qui dessert le cœur du département et favorise les liaisons banlieue à banlieue

 Aujourd’hui, la décision de ne pas inscrire le premier milliard d’euros est grave de conséquences puisqu’elle compromet ou tout au moins risque de retarder durablement cette construction du métro du Grand Paris Express et avec lui les Contrats de Développement Territorial qui émanent de la Loi du Grand Paris.

vendredi 12 octobre 2012

Prix de la cantine dans les collèges : une augmentation trop forte et injuste qui entraînera une baisse de la fréquentation

Voici le communiqué que nous avons publié hier avec Bally Bagayoko suite au vote par le Conseil général de l'augmentation des tarifs de la cantine des collèges. Vous trouverez en pièce jointe l'intervention plus complète que j'ai faite en séance publique.

En 2004, nous avons porté la revendication de la mise en place d’un quotient familial pour la tarification de la cantine des collèges, avec un prix maximal de 2 euros.

Voté en 2006, ce choix politique fort faisait partie de notre ambition pour la réussite de tous les collégiens, avec, pendant le temps du midi, la prise d’un repas équilibré et de qualité et le maintien dans l’enceinte du collège des enfants pour favoriser un moment de cohésion, de socialisation et de détente.

Pour cela, Il fallait qu’un maximum d’élèves puissent accéder à la cantine grâce à un prix très abordable, harmonisé sur l’ensemble du département et progressif pour plus de justice sociale.

De 2006 à 2012, la fréquentation de la cantine est passée de 28% à 55% des collégiens. Cela démontre à quel point la question tarifaire est centrale, et ce d’autant plus que la crise frappe de plein fouet le pouvoir d’achat des Séquano-Dionysiens.

Aujourd’hui, la forte augmentation des tarifs votée par le Conseil général va remettre en cause cette ambition.

Elle touchera toutes les catégories populaires, en particulier les classes moyennes, seuls les plus en difficulté étant épargnés. Ainsi 70% des familles seront touchées et 40% des familles subiront une hausse allant de 23% à 100%, soit entre 70 et 330 euros par enfant et par an.

Des familles nombreuses ou en difficulté ne pourront plus se permettre d’inscrire leurs enfants à la cantine. D’autres déjà fortement impactées par les différentes hausses des prélèvements, pourraient s’en éloigner favorisant l’évitement scolaire. Cela ne va pas dans le sens de la mixité sociale dans les collèges du département, pourtant au coeur des enjeux.

Sous la pression de notre groupe, des représentants des parents d’élèves et des enseignants, nous avons obtenu que les tranches les plus basses du quotient ne soient pas impactées par l’augmentation et que le prix maximum initialement proposé soit rabaissé de 5 à 4 euros. Nous soutenons aussi l’élargissement de la progressivité du dispositif par la création de nouvelles tranches de quotient. Ce qui explique que nous nous sommes finalement abstenus de manière très critique.

Cependant nous sommes encore loin du compte.

Sans être hostiles à revoir les tarifs de la restauration qui n’ont pas bougé depuis plusieurs années, nous continuons à penser que l’augmentation reste trop importante et entraînera une baisse de la fréquentation des cantines.

La mesure juste que nous avons proposée aurait été une augmentation se limitant à un prix maximal qui corresponde à la moitié du prix réel du repas ; cela aurait traduit notre volonté d’une solidarité pour tous.

 Téléchargez mon intervention en séance

jeudi 4 octobre 2012

L'éducation nationale doit recruter immédiatement des enseignants

Voici le communiqué du maire de Saint-Denis demandant au Ministre de l'Education nationale le recrutement immédiat d'enseignants pour les écoles de la ville. En effet la pénurie de professeurs est sans précédent sur le département et les capacités de remplacement sont extrêmement limitées.


Les écoles du département débutent l’année scolaire dans un état de pénurie d’enseignants sans précédent, avec 16 postes supprimés. Elles accueillent pourtant 2.200 élèves supplémentaires cette année. Il n’y a pas assez d’enseignants. Les capacités de remplacement sont très limitées voire inexistantes alors que nous savons que les besoins sur notre ville et dans le département sont particulièrement importants.
 
J'ai donc adressé un courrier au Ministre de l'Education nationale afin de lui rappeler que la présence d’un enseignant dans une classe est un droit pour tous les écoliers, et lui demander un recrutement exceptionnel de professeurs des écoles pour assurer, tout au long de l’année, la présence d’un enseignant dans chaque classe de la ville.

Aujourd’hui cette responsabilité première de l’Education nationale n’est pas honorée.
Les organisations syndicales estiment le besoin sur le département à 250 postes.

Je serai, avec la municipalité aux côtés des parents d’élèves, jeudi 11 octobre, devant le ministère de l’Education nationale pour obtenir ces recrutements.
 
Au-delà des mesures immédiates, la municipalité demande aussi un plan de rattrapage sur cinq ans pour l’éducation en Seine-Saint-Denis. L’inégalité criante qui classe l’académie de Créteil au 22ème rang sur 26 des dotations par élève doit être corrigée.

Il est possible de faire disparaître l’insupportable écart de dix points dans l’accès au brevet et au bac des élèves de Seine-Saint-Denis, par rapport à la moyenne nationale.

Le gouvernement doit s'y engager et mettre fin au gâchis scandaleux pour les enfants et pour l’avenir de notre société.

jeudi 13 septembre 2012

PSA : Non à la fermeture du site d'Aulnay !

Demain matin, suite à l’initiative de notre groupe, aura lieu au Conseil général une assemblée générale extraordinaire pour examiner la situation de PSA Aulnay en présence de tous les syndicats.

Après que l’expert mandaté par le ministre du redressement productif ait validé la fermeture du site, les réactions du gouvernement nous laissent perplexes : Hier, cette fermeture était « inacceptable », « l’Etat ne laisserait pas faire », « les salariés pouvaient compter sur la détermination du gouvernement à sauver leurs emplois »… Aujourd’hui, cette issue est présentée comme « normale », avec une série d’arguments largement relayée partout visant à démontrer aux salariés eux-mêmes et à l’opinion publique que c’est un « mal nécessaire » et que l’on n’y peut rien. La réindustrialisation évoquée n’a aucun contenu solide et on sait que ce type de projet n’a jamais fonctionné.

Clairement, le gouvernement renonce. Alors que nous assistons à une attaque sans précédents contre la production industrielle en France avec des dizaines d’entreprises menacées sur tout le territoire, il continue de nous dire qu’il faut préserver l’industrie et l’emploi en France, mais devant le cas de PSA (dernière grosse entreprise de production de la Seine Saint Denis), il fait tout le contraire ! Pourtant, le combat des salariés de PSA, c’est le combat de toute l’industrie française. Si le gouvernement capitule à Aulnay, il capitulera ailleurs à l’avenir.

mardi 4 septembre 2012

Zones de sécurité. « Ça peut marcher si on a des moyens suffisants »

Voici l'interview que j'ai donnée au journal l'Humanité du 6 août dernier lors de l'annonce par le gouvernement de la mise en place des zones de sécurité prioritaires, dont le centre-ville de Saint-Denis.


Florence Haye, première adjointe au maire 
de saint-denis (93), déléguée 
à la tranquillité publique et 
à la prévention de la délinquance.

Le centre-ville de Saint-Denis fait partie des quinze zones de priorité sécuritaire. Aviez-vous fait une demande ?

Florence Haye. Voilà plusieurs années qu’on demande pour Saint-Denis des moyens supplémentaires sur le centre-ville, la gare et d’autres quartiers. On est la première ville du département (110 000 habitants), plus de 60 000 voyageurs par jour, le marché du dimanche attire 30 000 personnes, pour moins de 300 policiers. Les problématiques de délinquance (vols avec violence), de trafic et de toxicomanie sont aiguës. Depuis plusieurs années, on réclamait le retour d’une police de proximité, des moyens pour la prévention, pour l’investigation et pour le recueil et le suivi des plaintes.


Pensez-vous que ce dispositif puisse être efficace ?

Florence Haye. Oui, on l’espère. Ça peut fonctionner 
si et seulement si on a des moyens supplémentaires 
en matière d’effectifs policiers. Le but n’est pas 
de déshabiller les autres quartiers au profit d’un seul. 
Il nous faudra aussi des budgets en matière de prévention de la délinquance. C’est une chaîne, on a besoin de tout : de la prévention à l’accompagnement sanitaire jusqu’aux questions de sécurité et de justice.


Comment vont s’articuler les interventions policières 
et le travail des acteurs de terrain ?

Florence Haye. C’est encore flou. On attend d’avoir 
une rencontre avec le préfet. On sera très vigilants sur 
les moyens supplémentaires de l’État. Le fonds de prévention interministériel et le fonds de prévention 
de la délinquance devraient être mieux fléchés que les années précédentes, où 60 à 70 % du budget allait 
à la vidéosurveillance, sans bien connaître son efficacité. 
Cela a stoppé net des actions très concrètes de terrain sur la récidive ou sur la déscolarisation. Nous avons aussi une question essentielle : le commissariat central de la ville. On réclame des moyens pour l’accueil des victimes et pour les conditions de travail des policiers.

entretien réalisé par Ixchel Delaporte

lundi 9 juillet 2012

L'hôpital Delafontaine de Saint-Denis en danger : 40 postes menacés !


Le Centre Hospitalier de Saint Denis est frappé par 2,8 millions d’euros de coupes budgétaires supplémentaires décidées par l’Agence Régionale de Santé (ARS). Résultat 40 suppressions de postes sont envisagées par la direction pour arriver à un équilibre budgétaire.
Je vous propose donc de signer la pétition pour réussir tous ensemble à revenir sur ces coupes budgétaires qui mettent à mal la santé de tous les Dionysiens.

Signez la pétition

Le Centre Hospitalier de Saint Denis est l’hôpital le plus durement pénalisé par l’Agence Régionale de Santé dans toute l’Ile de France, alors qu’il assume déjà seul le financement des trois-quarts de sa reconstruction et de sa modernisation.

C’est inacceptable alors que le Centre Hospitalier de Saint Denis ne cesse de développer son activité au service de la population et que la plupart des services travaillent déjà en sous-effectif chronique.

Ces coupes se rajoutent aux baisses de moyens amenées par la réforme de l’Aide Médicale d’Etat en 2011 alors que le nombre des patients les plus précaires a augmenté de plus de 20 % en trois ans.

LA QUALITÉ DES SOINS DISPENSÉS EST MENACÉE ! QUEL AVENIR POUR VOTRE SANTÉ ?

Monsieur le Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé :
- Nous refusons que l'hôpital public soit encore affaibli.
- Nous vous demandons de revenir sur les amputations de crédits infligées à notre hôpital.
- Il faut débloquer les financements nécessaires au fonctionnement de l’hôpital pour qu’il reste au service de tous

Réduira-t-on les inégalités sociales et territoriales de santé en affaiblissant les hôpitaux les plus engagés pour l’accès aux soins de tous ?

IL EN VA DE LA SANTÉ DE TOUTES ET TOUS !!!

Premiers signataires : Didier Paillard maire de Saint-Denis, Virginie le Torrec, maire-adjointe à la santé, intersyndicale du CHSD (CGT, CFDT, FO, SUD), Collectif santé de Saint-Denis…

lundi 21 mai 2012

Déterminés pour faire réussir la gauche en votant pour Patrick Braouezec



Voici en pièce jointe à télécharger la lettre de Patrick Braouezec, notre député, à destination des habitants de Saint-denis, Pierrefitte et Villetaneuse.

Maintenant que la droite a été battue et que François Hollande est notre nouveau président de la République, il faut que la gauche réussisse et change rapidement la vie des gens, avec des premières mesures pour le pouvoir d'achat, pour la jeunesse, pour le droit de vote des étrangers aux élections locales et pour que la politique nationale et européenne tourne le dos à l'austérité et replace l'humain au coeur de ses actions.

Pour cela, il nous faudra à l'assemblée des députés bien à gauche, prêts à relever ces défis et qui, en étant à nos côtés, porteront la voix des villes populaires à l'assemblée.
Je sais que nous pouvons compter sur Patrick Braouezec pour être fidèle à ces valeurs de gauche, de progrès social et qui se battra sans relâche pour une vraie transformation sociale, comme il l'a toujours fait ici à Saint-denis et à l'assemblée.

Alors, pour continuer à faire reculer la droite et l'extrême-droite, et pour que la gauche réussisse vraiment, pour la France et pour les Dionysiens, le 10 juin prochain, un seul vote utile pour notre territoire, le vote Front de Gauche, avec PATRICK BRAOUEZEC et CARINNE JUSTE.

Je télécharge la lettre de Patrick Braouezec