photo: S. Ouradou

mardi 16 juillet 2013

Non au hold-up contre la démocratie en Ile de France. Saint-Denis, pour une métropole francilienne solidaire et durable


Le gouvernement veut faire passer en force à l’Assemblée nationale le projet d’une « Métropole du Grand Paris », centralisée, non démocratique et excluante, qui rabaisse les citoyens au statut d’administrés d’une technocratie lointaine, supprime les communautés d’agglomération, et relègue les communes au rang de mairies de sous arrondissements parisiens.
L’avenir de 12 millions de Franciliens se déciderait sans eux. Saint-Denis, première ville de Seine-Saint-Denis ne peut l’accepter.
 
 
Rabaisser les communes, c’est laisser le champ libre aux forces du marché pour spéculer sur le prix du foncier, éloigner toujours plus les ménages modestes et achever de les chasser de la première couronne comme ils l’ont été de Paris.
 
 
Supprimer les communautés d’agglomération comme Plaine commune, seules en capacité par leur dynamisme de rééquilibrer la métropole, c’est programmer l’aggravation des inégalités sociales et territoriales.
 
 
Confisquer les pouvoirs que les municipalités exercent par mandat direct des citoyens, c’est créer un monstre technocratique, sans légitimité démocratique qui prendra ses décisions par-dessus les communes et leurs habitants.
 

vendredi 22 mars 2013

Notre communiqué avec Bally Bagayoko suite au vote du budget du Conseil général


Après 10 ans de gouvernements de droite et de politiques d’austérité, la situation de notre département est catastrophique tant au plan social qu’au plan financier. Tous les indicateurs sociaux explosent et la situation de nos finances se dégrade d’autant, plus de 60% de nos dépenses étant sociales et non compensées à ce jour en totalité. L’écart explose entre les prestations sociales que nous versons et le remboursement par l’état : on prévoit un écart de 300 millions rien que pour 2013 !

La situation créée et laissée par la droite imposait de reprendre ce « budget militant défendu par un département militant » que proposait le Conseil général, Claude Bartolone, alors Président, se prononçant lors du vote du budget 2012 pour « zéro fiscalité en plus pour les contribuables de Seine-Saint-Denis, parce que c’est juste socialement. Avec la montée des prix de l’essence, de l’électricité, du gaz, avec la dégradation de la prise en charge des frais de santé, avec les risques qui pèsent sur l’envolée des prix, si par malheur la TVA devait être augmentée, je refuse que le Département prélève un euro supplémentaire sur les ménages de Seine-Saint-Denis (…) qui ne sont en rien responsables de la crise. »

Une hausse des impôts n’est pas plus acceptable aujourd’hui.

 
Or, le budget présenté ce 21 mars au vote de l’assemblée départementale contient une forte augmentation de la fiscalité. Ce qui nous conduit à une hausse de 30 % depuis 2008. Et pour atteindre l’équilibre budgétaire, la majorité socialiste a proposé de nouvelles coupes dans les dépenses au service des habitants touchant les crèches, la Culture, le Sport, le Fonds solidarité logement.

 
Ce n’est ni à la hauteur des besoins de la Seine-Saint-Denis et de ses habitants, encore moins des attentes suscitées par les élections de Mai-juin 2012.
 

dimanche 17 mars 2013

Article du Parisien sur notre position à une semaine du vote du budget 2013 du CG

Voici un article du Parisien du 11 mars dernier qui explicite clairement la position de notre groupe à quelques jours du vote du budget du Conseil général pour l'année 2013. Nous ne voterons pas un budget d'austérité qui augmenterait fortement les impôts locaux et ferait des coupes budgétaires dans de nombreuses politiques touchant aux besoins de la population du département. Nous proposons un budget alternatif de combat pour d'ores et déjà mettre en recette des financements qu'il nous faut obtenir de l'Etat pour rembourser sa dette qu'il doit aux Séquano-Dionysiens. Cela éviterait la double peine de l'augmentation de la fiscalité la plus injuste et de la baisse de dépenses indispensables. Vous retrouvez d'ailleurs nos propositions dans mon message du 11 février dernier. Pour l'instant les élus socialistes restent sourds à nos demandes. Nous avons donc besoin de votre avis et de votre mobilisation pour se faire entendre.


Venez en discuter ce mardi 19 mars à la Ligne 13 (place de la Résistance) à partir de 18h30 avec Bally Bagayoko et moi-même. A MARDI
 
 


Budget : Le Front de gauche menace de voter non
 
 
Le Conseil général prévoit une nouvelle hausse des impôts et 35 M€ de coupe des dépenses. C’en est trop pour l’aile gauche de la majorité.


Julien Duffé / Publié le 11.03.2013, 04 h 29


Pierre laporte (Président du groupe Front de gauche) prévient : « c’est un budget d’austérité et on n’en veut pas ».


« Il y a un risque d’explosion de la majorité : il est possible que le budget ne passe pas ». La menace émane de Pierre Laporte, président du groupe Front de gauche au conseil général. A dix jours du vote prévu le 21 mars, la maquette du budget vient de parvenir aux élus. Celle-ci confirme les craintes de l’aile gauche de la majorité : 35 M€ de coupes (10 M€ en investissement, 25 M€ en fonctionnement) et une augmentation de 7,5 points des impôts fonciers.

Laporte propose des alternatives
« C’est un budget d’austérité et l’on n’en veut pas », prévient Pierre Laporte qui explique ne plus avoir discuté avec les socialistes depuis la dernière séance du 28 février. « On va atteindre 30% de hausse d’impôts en cinq ans : un record, déplore l’élu. Or, les impôts locaux sont injustes : ils conduisent les habitants de la Seine-Saint-Denis à payer pour leur propre précarité. » Après les augmentations de tarifs déjà votées (carte Améthyste, cantine des collèges…) et les coupes successives, notamment dans le champ culturel, la coupe est pleine selon l’élu. « Il suffit que cinq conseillers généraux de chez nous (NDLR : sur 13) votent contre pour que le budget ne soit pas adopté », rappelle Pierre Laporte.
Convaincus qu’un « autre budget est possible », le Front de gauche dit vouloir négocier avec le PS jusqu’au 21 mars et propose des alternatives inspirées par… l’ancien président Claude Bartolone lui-même. D’abord continuer de réclamer le remboursement de la « dette » de l’Etat correspondant aux charges sociales transférées depuis 2004 et non compensées (essentiellement le RSA), soit 1,6 Md € en commençant par les 200 M€ accumulés depuis que François Hollande est président.
Ensuite, voter un budget en déséquilibre en inscrivant toutes les dépenses utiles : « Nous n’imaginons pas, en effet, qu’un préfet sous la houlette d’un gouvernement socialiste oserait effectuer des coupes antisociales dans le budget qu’il lui incomberait de valider », ironise le Front de gauche, qui appelle les habitants à écrire au président PS du conseil général Stéphane Troussel.
Autre proposition : inscrire par anticipation dès cette année, les 40 M€ attendus en 2014 dans le cadre de la péréquation des droits de mutation ‘liés aux achats et ventes immobilières) à l’échelle de l’Ile-de-France, annoncée par le Premier ministre mercredi dernier. « On est dans une situation inédite avec un gouvernement de gauche. Il faut pouvoir trouver un accord au profit des habitants de Seine-Saint-Denis. Ce n’est pas de la mendicité, mais de la justice », plaide Laporte.

Troussel défend ses « avancées »
Dans l’entourage de Stéphane Troussel, on se dit « surpris » de l’attitude du groupe Front de gauche. « C’est bizarre cette position dure car il y a eu de nombreuses réunions avec le groupe Front de gauche qui ont abouti à des avancées, des arbitrages, bref le travail normal d’une majorité. Il n’y a pas eu de rupture dans les négociations, simplement le respect de délais réglementaires ». Et de rappeler que, depuis Noël, le conseil général a obtenu 29 M€ du gouvernement. « Il n’est pas question de voter un budget en déséquilibre, poursuit un proche de Stéphane Troussel. Cela reviendrait à laisser le préfet décider à notre place. »
 
 
 
 
 
 
 


dimanche 24 février 2013

L'égalité pour nos enfants : signons le manifeste

Le 16 février dernier, nous avons adopté en conseil municipal extraordinaire le manifeste pour l'éducation "L'égalité pour nos enfants". Ce manifeste fait écho à la mobilisation des parents d'élèves, des enseignants, des élus, des citoyens pour que les élèves de Saint-Denis bénéficient des mêmes conditions d'apprentissage et de réussite que les autres élèves.
 
Ce manifeste que je vous invite à lire s'articule autour de quelques points qui me semblent essentiels : l'échec scolaire augmente en France et porte atteinte à l'avenir de nos enfants, donc de notre pays ; se rajoutent à ce constat dramatique des inégalités scolaires insupportables et humiliantes, particulièrement ici en Seine-Saint-Denis ; il nous faut donc dès maintenant des moyens pour l'école publique afin que nous ne soyons plus moins bien dotés qu'ailleurs en France ; mais il faut dans le même temps se lancer dès maintenant dans l'indispensable refondation de l'école pour une haute ambition éducative pour tous.
 
 


Afin d'atteindre ces objectifs et d'être écoutés sur nos justes revendications, nous nous retrouvons dès ce mercredi 27 février devant le ministère de l'éducation à Paris (rendez-vous devant la mairie de Saint-Denis à 9h pour un départ collectif).

Il nous faut être nombreux, mais surtout il faut continuer à signer et faire signer le manifeste, devant les écoles ou sur le site dédié que je vous invite à visiter.

A mercredi !

Je participe à la mobilisation pour nos enfants, je télécharge le manifeste et le signe en ligne
 

lundi 11 février 2013

Les 7 propositions de notre groupe pour assurer les recettes nécessaires à notre département

Dans le cadre du débat d'orientations budgétaires que nous avons eu à la séance du 31 janvier 2013, voici les propositions que nous avons formulé afin de faire face à la situation financière alarmante du Conseil général et de pouvoir construire un budget qui réponde au mieux aux besoins et aux aspirations des Séquano-Dionysien-ne-s.


Les 7 propositions du groupe communiste, citoyen, Front de gauche pour une transformation sociale et écologique du Conseil général de la Seine Saint-Denis pour assurer les recettes nécessaires à notre département

 
Proposition 1
Pour le Conseil général de la Seine Saint Denis, nous demandons, comme le réclamait Claude Bartolone (lorsqu’il était encore Président de ce département), le paiement de la facture de la décentralisation, à savoir 1,62 Milliards € depuis l’acte II de la décentralisation en 2004 qui a permis à l’Etat de transférer aux départements (sans compensation financière suffisante) les dépenses liées au RMI/RSA, l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), Prestation de Compensation du Handicap (PCH), à la prise en charge des personnels non enseignants dans les collèges, aux routes nationales…

 
Proposition 2
Nous demandons dans un premier temps, le remboursement des 200 millions d’euros correspondant au montant de ces transferts de compétences depuis l’arrivée de François Hollande à la Présidence de la République.

 
Proposition 3
La péréquation horizontale voulue par François Hollande et son gouvernement (système qui consiste à prendre aux collectivités les plus riches pour donner à celles qui sont les plus en difficulté afin de réduire les inégalités entre les territoires) n’est pas une mesure juste.
 
Le gouvernement assoit cette péréquation horizontale sur une redistribution des Droits de Mutation à Titre Onéreux (pourcentage perçu par les départements sur les transactions immobilières réalisées sur leur territoire) afin de compenser les difficultés de paiement de prestations sociales, notamment en Seine Saint-Denis. Cela ne suffira pas et ne pourra pas remplacer la nécessité de mettre en œuvre une nouvelle fiscalité pour un nouveau système de financement des dépenses sociales.
 
Nous réclamons une péréquation nationale, c’est-à-dire un système de financement prenant sa source au niveau de l’Etat et qui réponde aux besoins des collectivités.

 
Ainsi, nous demandons donc la création au niveau de l’Etat d’un fond d’aides aux collectivités, alimenté par une taxe de 0.3% sur les actifs des entreprises. 18 milliards € seraient ainsi immédiatement débloqués pour compléter les ressources dégagées par ce système de péréquation.

 
Nous demandons également la suppression des niches fiscales qui rapportera 30 milliards d’euros à l’Etat.

 
Ces deux seules mesures pourront permettre de dégager une somme considérable qui donnera les moyens au service public de remplir toutes ses missions, de sécuriser le quotidien des habitants de la Seine Saint-Denis, notamment en rétablissant des mesures comme :

 
- le financement à 50% de la Carte Imagin’R,
- le retour à une Carte Améthyste à 15 euros,
- la construction de nouveaux établissements pour les personnes âgées mais aussi des équipements sportifs et culturels,
- un tarif de restauration pour tous les collégiens plus accessible aux familles modestes et issues de la classe moyenne,
- la construction de collèges sans recours aux prix exorbitants des promoteurs privés (Partenariats Public/Privé)…

vendredi 25 janvier 2013

Rendez-vous samedi 26 janvier à 18h30 à la Ligne 13 pour un verre de l'amitié


 
 
 
Pour fêter la nouvelle année et les espoirs que

nous mettons en elle, nous

 serions heureux de vous accueillir :


Le samedi 26 Janvier 2013

à la Ligne 13

Maison de la jeunesse

12, place de la Résistance et de la Déportation


A partir de 18 h 30
 

Autour d’un verre de l’amitié

et de la solidarité.

Nous en profiterons pour vous informer de notre activité

au Conseil général et des perspectives de travail

et d’actions que nous pourrions nous fixer,

ensemble,  pour le Département comme pour notre Ville.

Dans l’attente du plaisir de vous rencontrer,

Bonne année et …à Samedi 26 janvier.


Florence Haye et Bally Bagayoko

 

dimanche 6 janvier 2013

Bonne et heureuse année 2013 !! Et une pétition pour bien la commencer

Une année que je vous souhaite pleine de joie, de réussite, de santé pour vous et vos proches. Mais aussi une année de mobilisations, de luttes et de propositions à construire ensemble ...

On a encore tant de choses à changer dans ce monde pour qu'il soit plus solidaire, plus humain.



Et pour bien commencer l'année, je vous invite à signer la pétition initiée par Didier Paillard, notre maire, et la ville de Saint-Denis, pour que le droit de vote et d'éligibilité des citoyens étrangers aux élections locales deviennent enfin une réalité et non plus un simple slogan de campagne.

5 raisons rendent essentiel le respect de l'engagement du Président de la République devant le peuple français.

• faire progresser notre démocratie,
• garantir l’égalité des droits entre les citoyens européens et les étrangers non-communautaires,
• permettre à chacun d’exercer ses droits démocratiques là où il vit, là où il travaille, là où ses enfants grandissent et vont à l’école,
• répondre à une mobilisation civique forte et ancienne, à Saint-Denis, 64,11% des 11.000 votants se sont exprimé en mars 2006 pour cette avancée à l’occasion du premier référendum organisé en France sur cette question,
• redonner confiance en la politique par le respect des engagements.

La société est prête. Les élus de Saint-Denis et les habitants continueront à participer à la conquête de ce droit.