Le gouvernement est passé en force au parlement pour faire voter sa réforme des retraites, sans tenir aucunement compte des propositions des syndicats, des parlementaires de l'opposition et surtout en se moquant des millions de manifestants, des grévistes et des 70% de Français qui sont opposés à cette réforme.
C'est une vraie régression sociale et la porte ouverte à l'appétit des assureurs et autres banquiers qui vont pouvoir enfin faire main basse sur l'argent des salariés qui leur échappait du fait du système par répartition. La baisse programmée des futures pensions inscrite dans cette réforme va faire pression sur les salariés afin de les pousser à se constituer à côté de leur retraite de base une retraite complémentaire par capitalisation. Ca ne vous rappelle pas les baisses continues depuis 30 ans des remboursements de la Sécurité sociale et l'obligation de fait de se payer une mutuelle complémentaire pour ceux qui en ont les moyens ?
D'ailleurs les "géants" de l'épargne retraite ne s'y sont pas trompés: Malakoff - Médéric et la CNP viennent d'annoncer la création d'une société commune (Sevriena) pour proposer aux salariés et aux entreprises des produits d'épargne retraite par capitalisation, calqué sur les fonds de pension à l'Américaine. Et ce groupe sera présidé par un certain Guillaume Sarkozy, frère du président qui a lancé la réforme...
Voilà pour ceux qui se poseraient encore la question: "A qui sert la réforme?"
Par ailleurs, je vous joins le dernier communiqué de la ville de Saint-Denis car le combat continue...
Téléchargez le communiqué de la ville de Saint-Denis sur les retraites
samedi 30 octobre 2010
mardi 26 octobre 2010
Délégation contre les expulsions locatives en Sous-Préfecture
Vendredi 22 octobre, au matin, une délégation d'élus de Stains et de Saint-Denis, à laquelle j'appartenais, s'est rendue en Sous-Préfecture de Saint-Denis - se trouvait dans la délégation mon collègue vice-président du conseil général Azzedine Taibi, Didier paillard maire de Saint-Denis et Karine Kellner maire-adjointe à Stains - afin de protester contre les expulsions locatives qui se multiplient et contre l'absence de solutions de relogement et même d'hebergement.
Nous étions accompagnés d'associations de défense du droit au logement et de familles. A quelques jours de la trêve hivernale, plusieurs familles avec enfants sont ainsi laissées à la rue.
Nous avons porté deux revendications fortes et pour lesquelles nous n'avons pas de réponse: l'une en appelle à revenir sur la décision inacceptable de supprimer 40% des places en hébergement d'urgence sur le département. L'autre sur l'interdiction des expulsions locatives tant que toutes les mesures de prévention n'aient été prises afin de trouver une solution de relogement ou d'hébergement décent. Des arrêtés avaient été pris en ce sens par le Maire de Saint-Denis et sept autres maires du département. Ces arrêtés ont été attaqués par le Préfet au tribunal administratif et annulés.
Enfin, j'ai réalerté sur la situation de trois familles dionysiennes qui en conséquence directe de la décision de suppression de places d'hébergement ont vu leur hébergement par le 115 s'interrompre.
Téléchargez le courrier des 7 maires de Seine-Saint-Denis au préfet
Téléchargez la lettre au Préfet sur l'hébergement d'urgence
Nous étions accompagnés d'associations de défense du droit au logement et de familles. A quelques jours de la trêve hivernale, plusieurs familles avec enfants sont ainsi laissées à la rue.
Nous avons porté deux revendications fortes et pour lesquelles nous n'avons pas de réponse: l'une en appelle à revenir sur la décision inacceptable de supprimer 40% des places en hébergement d'urgence sur le département. L'autre sur l'interdiction des expulsions locatives tant que toutes les mesures de prévention n'aient été prises afin de trouver une solution de relogement ou d'hébergement décent. Des arrêtés avaient été pris en ce sens par le Maire de Saint-Denis et sept autres maires du département. Ces arrêtés ont été attaqués par le Préfet au tribunal administratif et annulés.
Enfin, j'ai réalerté sur la situation de trois familles dionysiennes qui en conséquence directe de la décision de suppression de places d'hébergement ont vu leur hébergement par le 115 s'interrompre.
Téléchargez le courrier des 7 maires de Seine-Saint-Denis au préfet
Téléchargez la lettre au Préfet sur l'hébergement d'urgence
vendredi 15 octobre 2010
Débat sur le plan d'investissement en faveur des collèges: nous avons quitté la séance du conseil général
Ce jeudi 14 octobre, avec mes collègues du groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche, nous avons décidé de quitter la séance du conseil général lors du débat sur le plan d'investissement des collèges. Je m'en explique ci-dessous.Dès le 30 septembre, nous avons écrit au Président Bartolone que nous demandions, dans le cadre du Plan Exceptionnel d’Investissement en faveur des collèges, qu’une concertation ait lieu avec les acteurs l’enseignement, les syndicats, les associations de parents d’élèves, les maires ainsi que les conseillers généraux, avant la séance.
Par ailleurs je mets aussi à votre disposition le courrier que nous avons écrit au président du conseil général et le communiqué de notre groupe qui explicite mieux notre désaccord sur le dangereux montage financier pour les finances départementales que constituerait le choix de partenariat public-privé pour financer ce plan d'investissement.
Pour ma part, en tant que présidente de la commission "collèges, citoyenneté, jeunesse", j'avais souhaité avoir le temps d'organiser des auditions des différents acteurs pour avoir leur point de vue et échanger avec les conseillers généraux sur ces choix qui concernent l'avenir de nos enfants. On ne m'en a pas laissé le temps.
Nous lui avons également demandé de scinder le débat en deux séances distinctes : une première consacrée à une remise à plat du précédent Plan Pluriannuel d’Investissement dans les collèges et une seconde permettant une discussion sur le financement du PEI.
Nous avons essuyé deux refus successifs. Soucieux d’un débat efficace et rapide sur une question aussi importante que celle de la construction/rénovation des collèges de notre département, nous avons renouvelé cette requête ce matin en séance. Une nouvelle fois, le Président Bartolone s’y est refusé.
Soirée de bilan de mandat de mon collègue Bally Bagayoko. Vendredi 15 octobre à partir de 18h30 à la ligne 13
Comme chaque année, mon collègue Bally Bagayoko, conseiller général de Saint-denis nord-est, organise sa rencontre de présentation de son action au conseil général. Il fera aussi le point sur les engagements pris lors de sa campagne avec tous ceux qui y avaient participé et échangera sur les enjeux actuels au conseil général.
Elle a lieu ce soir à la ligne 13 à partir de 18h30. Je vous invite à y participer.
Ce sera l'occasion par ailleurs de connaître l'activité des élus du groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche du conseil général, groupe auquel nous appartenons.
A ce titre, je serai présente ce soir pour partager avec vous sur toutes les questions d'éducation, citoyenneté et jeunesse, en ma qualité de présidente de la commission du conseil général qui traite de ces sujets ô combien importants pour les familles et les jeunes de notre département.
A ce soir.
Elle a lieu ce soir à la ligne 13 à partir de 18h30. Je vous invite à y participer.
Ce sera l'occasion par ailleurs de connaître l'activité des élus du groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche du conseil général, groupe auquel nous appartenons.
A ce titre, je serai présente ce soir pour partager avec vous sur toutes les questions d'éducation, citoyenneté et jeunesse, en ma qualité de présidente de la commission du conseil général qui traite de ces sujets ô combien importants pour les familles et les jeunes de notre département.
A ce soir.
Retrouvons-nous samedi 16 octobre à Sémard à partir de 10h30
Samedi matin, je serai à Sémard pour vous rencontrer lors d'un porte-à-porte à partir de 10h30. Ce sera l'occasion d'échanger, de discuter, de vous entendre.
Votre quartier est en pleine mutation: réhabilitations, démolitions, reconstructions de logements sociaux, réaménagement des espaces publics et des équipements (PMI, maison de quartier...), espaces verts. En 2012, un tramway desservira l'avenue Sémat et vous permettra de rejoindre le centre-ville de Saint-denis plus confortablement. Enfin, le mur anti-bruit enfin financé améliorera la qualité de vie.
Mais tous ces changements s'accompagnent d'une inquiétude légitime et de difficultés liées à tous les chantiers et nous devons tous ensemble, avec tous les partenaires, trouver les bonnes solutions aux nuisances, car elles perturbent parfois fortement le bien-vivre de chacun.
Je vous présenterai aussi ma candidature aux élections cantonales de mars 2011 pour continuer à porter au conseil général vos aspirations et vos combats. Venez vous associer à ma campagne, car c'est ensemble que nous trouverons les réponses inventives pour que la politique serve encore les quartiers populaires.
A SAMEDI.
Votre quartier est en pleine mutation: réhabilitations, démolitions, reconstructions de logements sociaux, réaménagement des espaces publics et des équipements (PMI, maison de quartier...), espaces verts. En 2012, un tramway desservira l'avenue Sémat et vous permettra de rejoindre le centre-ville de Saint-denis plus confortablement. Enfin, le mur anti-bruit enfin financé améliorera la qualité de vie.
Mais tous ces changements s'accompagnent d'une inquiétude légitime et de difficultés liées à tous les chantiers et nous devons tous ensemble, avec tous les partenaires, trouver les bonnes solutions aux nuisances, car elles perturbent parfois fortement le bien-vivre de chacun.
Je vous présenterai aussi ma candidature aux élections cantonales de mars 2011 pour continuer à porter au conseil général vos aspirations et vos combats. Venez vous associer à ma campagne, car c'est ensemble que nous trouverons les réponses inventives pour que la politique serve encore les quartiers populaires.
A SAMEDI.
vendredi 8 octobre 2010
Elections cantonales: pourquoi je suis candidate
En 2004, j'ai été élue conseillère générale pour le canton nord-ouest de Saint-Denis. Vous m'avez choisie pour être votre réprésentante au département, mais j'ai toujours conçu ce mandat comme un point d'appui pour votre parole, pour que nous soyons partenaires pour améliorer le quotidien des séquano-dionysiens.
Pendant ces 6 années, les résultats obtenus l'ont été, car je pouvais en permanence m'appuyer sur nos apirations partagées pendant la campagne, mais aussi car régulièrement nous nous sommes rencontrés avec le comité de soutien ou le parlement des femmes pour faire état des avancées, des difficultés rencontrées sur chacun des dossiers.
Que ce soit sur le quotient familial pour la cantine, les rénovations sur notre canton (PMI à Sémard, collège Fabien...), la parole des familles et des collègiens au sein du collège ou des crèches, la bataille sur les murs anti-bruit le long des voies ferrées, j'ai pu avec vous gagner sur des dossiers importants.
Mais d'autre part, le gouvernement de droite a continué de plus en plus fort à s'en prendre aux collectivités territoriales, donc à s'en prendre à nous. En transférant régulièrement des compétences au conseil général s'en lui donner les moyens financiers qui vont avec, ce sont depuis que je suis élue plus de 640 millions d'euros qui manquent aux habitants de la Seine-Saint-Denis. Ce sont autant de moyens qui manquent pour les aides au logement, pour l'insertion et l'emploi, pour l'aide sociale à l'enfance ou les collèges, pour les associations sportives ou culturelles qui irriguent notre territoire, pour l'éradication de l'habitat insalubre ou les parcs départementaux, pour les voiries départementales et l'écologie urbaine.
Pendant ces 6 années, les résultats obtenus l'ont été, car je pouvais en permanence m'appuyer sur nos apirations partagées pendant la campagne, mais aussi car régulièrement nous nous sommes rencontrés avec le comité de soutien ou le parlement des femmes pour faire état des avancées, des difficultés rencontrées sur chacun des dossiers.
Que ce soit sur le quotient familial pour la cantine, les rénovations sur notre canton (PMI à Sémard, collège Fabien...), la parole des familles et des collègiens au sein du collège ou des crèches, la bataille sur les murs anti-bruit le long des voies ferrées, j'ai pu avec vous gagner sur des dossiers importants.
Mais d'autre part, le gouvernement de droite a continué de plus en plus fort à s'en prendre aux collectivités territoriales, donc à s'en prendre à nous. En transférant régulièrement des compétences au conseil général s'en lui donner les moyens financiers qui vont avec, ce sont depuis que je suis élue plus de 640 millions d'euros qui manquent aux habitants de la Seine-Saint-Denis. Ce sont autant de moyens qui manquent pour les aides au logement, pour l'insertion et l'emploi, pour l'aide sociale à l'enfance ou les collèges, pour les associations sportives ou culturelles qui irriguent notre territoire, pour l'éradication de l'habitat insalubre ou les parcs départementaux, pour les voiries départementales et l'écologie urbaine.
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