photo: S. Ouradou

vendredi 22 juillet 2011

La ligne 13 doit être enfin une priorité du plan de mobilisation des transports

Voici la lettre que nous avons envoyée avec mon collègue Bally Bagayoko à Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional et du STIF.
Au moment où de grands choix d'avenir se concrétisent pour les transports franciliens, nous devons tous ensemble élus, usagers et associations nous battre pour une amélioration rapide et sensible des conditions de transport sur la ligne 13!

Monsieur le Président,

Le 23 juin dernier a été adoptée à l’unanimité par le Conseil Régional d’Ile de France la convention avec l’Etat prévoyant des financements supplémentaires pour améliorer le réseau de transport francilien. C’est une bonne nouvelle pour les usagers des transports.

Cependant nous tenons par ce courrier à vous interpeller sur la situation particulièrement difficile de la Ligne 13.

En tant qu’élus, adjoints au Maire de Saint-Denis et Conseillers généraux, nous regrettons que ne soit toujours pas pris en compte le dédoublement-débranchement de la ligne 13 et nous souhaitons aussi nous faire l’écho de l’ensemble des usagers et des comités d’usagers qui revendique depuis de nombreuses années cette solution de dé-saturation.

Nous étions déjà intervenus pour que le Conseil général de Seine-Saint-Denis inscrive ce dédoublement dans le vœu voté à l’unanimité sur les transports et pour que les lancements d’études soient rajoutés dans le Contrat Particulier Région Département.

jeudi 7 juillet 2011

Aux agents du Conseil général: de l'argent pour vos missions !

Voici la déclaration que nous avons adressée, avec mes collègues du groupe, aux agents départementaux mis en difficulté dans leurs missions de service public par les transferts de charge non intégralement compensés du gouvernement, alors que les besoins sont sans cesse accrus.
Cela touche particulièrement les agents travaillant dans le champ social, au bénéfice des publics en difficulté, des personnes âgées ou en situation de handicap et dans le domaine de l'aide sociale à l'enfance.
Cela s'accompagne au niveau départemental d'un management du personnel avec beaucoup de pression ou d'un recul du nombre de remplaçants pour faire face aux surcharges de travail.
Même si les difficultés financières du département ne nous permettent pas de pallier la volonté politique de casse du service public de la part de la Droite au pouvoir, nous continuons à demander au président Claude Bartolone un vrai espace d'échanges et de réflexion avec les personnels et les élus de la majorité et ce dans l'intérêt évident du service rendu aux habitants du département.
La situation financière du département est particulièrement tendue, l’Etat nous doit 700 millions €. Cependant, nous continuons de penser qu’une politique départementale claire et véritablement engagée reste indispensable, notamment en matière de choix de gestion du personnel du Conseil général.

L’Etat impose une Révision Générale des Politiques Publiques pour obliger les collectivités territoriales à réduire l’intervention publique et encourager l’externalisation d’activités « marchandisables ». En asphyxiant nos finances, il souhaite, comme la droite départementale, contraindre les collectivités à une réduction des moyens humains, à la stagnation des salaires des agents. Trop de coupes ont déjà été opérées sur des secteurs importants de l’action de notre département (culture, mobilité…), trop d’impasses ont été faites sur l’emploi départemental.

Le service public départemental n’est plus seulement en danger, son démantèlement est déjà engagé.

jeudi 23 juin 2011

Les médiateurs de nuit sillonnent le centre-ville depuis le 1er juin: c'est un engagement de notre contrat d'action communal

Voici l'interview que j'ai donné au journal de Saint-Denis sur le lancement et les missions du service des médiateurs de nuit. Ils ont au nombre de 10 sur les quartiers Centre-Ville et République-Gare, présents du mardi au samedi de 18h à minuit.
Vous trouverez en lien les articles du JSD et du Parisien sur les médiateurs de nuit, ainsi qu'une présentation de leurs missions.




Florence Haye : « On parie sur la présence humaine »

Le JSD : Pourquoi avoir choisi la forme d’un Groupement d’intérêt public ?

Florence Haye :Lorsque l’ on s’est mis à travailler à la mise en place des médiateurs de nuit – un engagement du contrat d’action communale, construit avec la population - la question du lien social, surtout la nuit, revenait beaucoup. On a commencé à travailler là-dessus, avec un comité de pilotage rassemblant des associations, les services de la ville, des élus… On s’est fait accompagner par un cabinet, Optima, qui avait mis en place des médiateurs dans d’autres villes et dont le président, Jean-Yves Gérard, avait expérimenté ce type de dispositif à Rennes, lorsqu’il en était maire adjoint.

Nous avons réalisé une étude sur le périmètre, le nombre de médiateurs, et le type de structure à adopter. Nous n’étions pas favorables à un service uniquement municipal, car l’espace public est partagé par tout le monde. Par conséquent, nous avons pensé qu’il était bon que le travail et les décisions soient partagés par les bailleurs et les autres partenaires.

De plus, le GIP assure la pérennisation du financement. L’Etat y est représenté par un commissaire du gouvernement (la sous-préfète de Saint-Denis). C’est un gage de longévité, et de responsabilité partagée entre les partenaires, même si le financement est assuré en majorité par la ville.

Le JSD : A terme, le but est-il d’étendre le dispositif à d’autres quartiers ?

Florence Haye :Le dispositif est prévu pour 5 ans, renouvelables une fois. Si ça marche - c’est notre objectif -, on verra comment étendre cette initiative, mais ce n’est pas pour tout de suite, car il faudra trouver d’autres financeurs, d’autres partenaires. Une commission des acteurs du centre-ville, pas seulement les acteurs institutionnels mais aussi les riverains, les associations, ceux qui souhaitent participer, va être mise en place pour travailler sur la question de l’évaluation et du ressenti des habitants.

Le JSD : Pourquoi avoir privilégié l’option des médiateurs, et pas un autre type d’action (renforcement de la police municipale par exemple) ?

Florence Haye :Il y a ici plusieurs problématiques de tranquillité publique qui sont d’ordre différent. Le lien social se délite, on est beaucoup sur le repli sur soi, les rapports entre les gens peuvent vite devenir compliqués. Pour les problèmes d’attroupements, de nuisances nocturnes, de tranquillité, maintenant on a besoin de gens qui puissent faire de la prévention afin d’apaiser les tensions, de réassurer les gens et de partager l’espace public au mieux. On parie sur la présence humaine et la médiation. Quand c’est mis en place avec sérieux et efficacité, on l’a vu dans d’autres villes, cela fonctionne.

On ne règle plus toutes ces questions uniquement avec la police. Il y a d’autres enjeux, des phénomènes qui se passent la nuit dont on n’est pas au courant : des situations individuelles de détresse et d’errance qu’on ne connaît pas forcément. Ces problématiques ne sont pas traitées car méconnues. Le but du jeu est de faire remonter, le jour, ce qui se passe la nuit, aux services concernés, municipaux ou autres. Les médiateurs ont des adresses, des numéros de téléphone à donner aux gens, pour les accompagner au mieux.

Lire l'article du JSD

Lire l'article du Parisien

Point sur les missions des médiateurs

samedi 28 mai 2011

Budget 2011 du Conseil général : suite à notre mobilisation des premières avancées obtenues

Au Conseil général la séance du 19 mai était consacrée au budget 2011.

L’asphyxie financière imposée par l’Etat aux départements nous oblige à faire des choix budgétaires. Mais nous, conseillers généraux du groupe communiste et apparenté, refusons que ces économies se transforment en coupes qui pénalisent les familles séquanodionysiennes. C’est la raison qui nous a mené à lancer notre pétition il y a un an pour le rétablissement des aides supprimées en 2010 (le remboursement de la carte imagin’R à 50%, l’aide à l’achat d’un ordinateur, la carte Améthyste à 15€). Cette mobilisation légitime et citoyenne s’est traduite dans les urnes lors des dernières élections cantonales et nous avons continué à nous battre au sein de la majorité du Conseil général, ainsi des avancées sensibles pour la population ont été obtenues lors de la séance du 19 mai :
- le remboursement à 50% de la carte Imagin’R pour tous les collégiens bénéficiant du quotient familial et la prise en charge à 25% par notre collectivité du coût de ce titre pour tous les collégiens de 3ème ;

- l’assurance d’un travail commun avec le Conseil régional d’Ile-de-France afin de revenir à l’extension de cette mesure pour les lycéens, les apprentis, les étudiants comme cela avait été mis en place en 2007 sous la Présidence d’Hervé Bramy.

- l’engagement de C. Bartolone, Président du Conseil général, à obtenir confirmation auprès du Conseil régional d’Ile-de-France de la transformation de la Carte Améthyste en pass Navigo permettant une baisse importante de son coût pour ses usagers

Mon intervention à la séance de vote du budget du Conseil général sur les aides au transport

Monsieur le Président, cher-e-s collègues, Mesdames, Messieurs,

Je souhaite intervenir sur cette proposition d’amendement proposé par Gilbert Roger. Je rappelle que l’an passé, vous avez fait le choix de ne plus rembourser à 50% la carte Imagin’R pour tous les jeunes de Seine-Saint-Denis et d’augmenter le prix de la carte Améthyste de 15 à 40€.

Or il y a de véritables enjeux derrière ces décisions. J’en vois au moins trois. Un enjeu social, un enjeu de mobilité, un enjeu environnemental. Des enjeux qui sont pour notre département peut-être encore plus cruciaux qu’ailleurs.

 Tout d’abord l’enjeu social. Les Séquano-Dionysiens sont cruellement touchés par la crise sociale et les politiques toujours plus libérales du gouvernement. Quels qu’ils soient, leur pouvoir d’achat a été largement amputé ces dernières années par l’augmentation du chômage, l’augmentation du coût de la vie alors que les salaires ne bougent pas, par la précarisation croissante du travail, par la difficulté toujours plus grande de tous nos jeunes à s’insérer professionnellement. Par nos politiques départementales, nous nous devons au maximum d’atténuer la crise sociale. Ces mesures de suppression des aides au transport ont eu un coût important pour le porte-monnaie des habitants du département. Pour toutes les familles dont les enfants utilisent la carte Imagin’R, ce sont des centaines d’euros sur l’année qu’il a fallu débourser en plus. Pour les retraités aux faibles ressources, c’est le triplement du prix de la carte Améthyste, obligeant certains à faire le choix de ne plus la prendre, s’assignant par la même à rester à demeure dans leur quartier. C’est enfin des jeunes incités à frauder quand la famille ne peut plus prendre en charge le prix de la carte Imagin’R.

mercredi 30 mars 2011

Communiqué du Groupe "communiste et citoyen pour une alternative à gauche" du CG 93

Ces cantonales 2011 auront fait la démonstration d'une véritable crise de la représentation politique. L'abstention et la montée du Front National, due à l'absence d'une alternative crédible à gauche, doit être prise très au sérieux.
L'alliance PS/Europe Ecologie-Les Verts n'a eu pour objectif que de battre les élus communistes et partenaires sortants. Tous les moyens possibles auront été employés à cette fin. Cette stratégie, au vu des résultats, a largement échoué.

Les élus du groupe communiste et citoyen pour une alternative à gauche du Conseil général sont pleinement engagés dans la construction d'une réelle alternative politique et d'une véritable rupture avec la politique ultra-libérale de Nicolas Sarkozy.

Nous connaissons la situation financière difficile de notre département. Une situation en grande partie due à la non-compensation des nombreux transferts de charges de l'Etat aux collectivités décidés par la droite depuis 2004 atteignant aujourd'hui pour la Seine Saint-Denis la somme de 690 millions d'euros.

Cependant, nous réaffirmons, comme nous n'avons cessé de le faire ces 3 dernières années, que toutes les actions du Conseil général doivent être mobilisées pour répondre à l'urgence sociale dans notre département.

Ainsi, nous demandons le rétablissement de l'aide au financement de la Carte Imagine'R pour tous les jeunes de Seine-Saint-Denis, le retour de la Carte Améthyste à 15 euros, le maintien du niveau des subventions aux
associations culturelles et sportives, des crédits suffisants aux équipements sportifs et culturels ainsi qu'à la
prévention. Nous demandons également à connaître dans le détail les conséquences financières réelles pour le Conseil général de choix tels que la signature de Partenariats Public-Privé pour la construction de nos collèges.

C'est sur un contenu politique réellement de gauche de notre collectivité que nous pourrons construire un avenir pour ce département conforme aux intérêts de ses habitants, retrouver la confiance des électrices et des électeurs et ainsi, faire reculer le Front National et combattre la droite.

B. Bagayoko, J. Bernard, H. Bramy, G. Garnier, F. Haye, J. J. Karman, P. Laporte, J. Ch Negre, J. Rouillon, A.M. Sadi, A Taïbi, Bélaïde Bedreddine, Pascal Beaudet, membres du groupe.

lundi 28 mars 2011

Ma déclaration à la mairie le soir de la victoire

Mesdames et Messieurs, chers amis,

Je veux tout d’abord adresser mes félicitations à l’ensemble des Dionysiennes et des Dionysiens qui ont voté ce dimanche 27 mars 2011

Je remercie très chaleureusement les électrices et électeurs de Saint-Denis qui m’ont renouvelé leur confiance en me réélisant conseillère générale.

C’est le résultat pour partie, je le crois modestement, du bilan de mon mandat que le maire a évoqué.

C’est le résultat encore de la clairvoyance des Dionysiens. Au 2ème tour la participation a progressé. Les électeurs n’ont pas permis que la droite, largement battue au 1er tour, arbitre le second tour. Communistes, républicains, socialistes et écologistes, ils ont su faire ce dont les appareils politiques ont été incapables. Se rassembler derrière la candidate de gauche arrivée en tête au premier tour.